Les Truffières

Une plantation de chênes truffiers exige du soin, du travail et surtout beaucoup de patience.

 

La qualité du sol est un élément important ; il doit être drainant, calcaire et très aéré.

 

Les jeunes plants doivent être protégés des dégâts causés en particulier par les sangliers, d’où la nécessité d’installer une clôture.

Jeune plantation protégée par une clôture grillagée
Plantation plus ancienne protégée par une clôture électrique

Avec l’évolution du climat, les périodes de sècheresse devenues plus fréquentes et plus longues, les épisodes de canicules qui se répètent, il est indispensable de prévoir une possibilité d’arrosage, en particulier pour les jeunes plants.

Une plantation n’entre en production qu’au bout de 7 ou 8 ans, au mieux, et certains arbres ne produiront jamais de truffes sans que l’on sache vraiment pourquoi.

La présence, autour d’un arbre, d’un cercle sur lequel la végétation ne se développe pas, un « brûlé », encore appelé « rond de sorcière » est un signe plutôt encourageant quant au potentiel de production de cet arbre. Mais rien n’est certain, le mystère de la truffe demeure.

Le travail dans les truffières :

  • La plantation des jeunes plants se fait soit à l’automne soit au printemps. Ils doivent être attachés à un piquet qui va servir de tuteur et entourés d’un cylindre qui va les protéger des rongeurs et favoriser leur croissance pendant les premières années

  • Le travail du sol autour des plants est important car il permet d’aérer la terre et de favoriser le développement du système racinaire. Il vise également à empêcher la prolifération des herbacées autour du jeune arbre.

  • Lorsque l’hygrométrie du sol, que l’on peut mesurer à l’aide de sondes, devient insuffisante, un apport en eau est indispensable à la survie des jeunes arbres. La mise en place d’un géo textile limite l’évapotranspiration.

  • Il en est de même pour les plantations adultes où un arrosage ponctuel et bien quantifié permet, lorsque la sècheresse s’installe de « sauver la récolte ». Rien ne remplace toutefois un bon orage d’été qui va redonner de la vigueur à un arbre assoiffé !